« The Economist » veut légaliser le proxénétisme

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Partant du principe que les lois répressives ou les programmes de prévention mis en place dans certains pays ne donnent rien (sic), l’hebdomadaire britannique de référence The Economist fait en Une l’apologie de la libéralisation de la prostitution et sa légalisation généralisée.

Une première et un aveu pour ce journal, la prostitution entre désormais dans le champ économique, rejoignant ainsi n’importe quelle autre activité lucrative légale.

Propagande esclavagiste

Selon l’hebdomadaire, le fait qu’une très petite proportion de femmes appartiennent à un trafic et soient prostituées contre leur volonté est utilisé par les partisans de la disparition de la prostitution pour dénoncer toutes les prostituées.

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Il est étonnant de constater qu’une revue, réputée pour son sérieux et pour la rigueur de ses informations, soit aussi peu renseignée sur la réalité mondiale de la prostitution et des trafics.

Pour une libéralisation du commerce des corps

Fervent défenseur dans ces pages de la libéralisation mondiale de l’économie, The Economist franchit un pas de plus en faisant entrer l’exploitation humaine à des fins de prostitution dans le domaine des commerces comme les autres.

Les arguments avancés par ce journal (en gros, prostituées et clients sont adultes et libres de faire ce qu’ils veulent) pour défendre sa thèse nous replongent des décennies en arrière. On devrait permettre aux gens d’acheter et de vendre ce qu’ils veulent, y compris leur propre corps est-il écrit dans l’éditorial. Évidemment, pour un hebdomadaire économique tel que celui-ci, quand il s’agit de gros sous et de bénéfices, tout est bon à prendre.