Sexe, tourisme et exotisme : la couleur de l’argent

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Sexotourisme : comment l’exotisme sert de vitrine à un énième avatar de la recolonisation

sexotourismeLe rejet de l’autre sur fond de racisme banalisé est loin d’être absent dans la « consommation » d’un corps « exotique ». Souvent, le tourisme sexuel se fonde même sur ces rapports de domination, de soumission et d’exploitation des personnes les plus vulnérables.

L’exotisme sert alors de vitrine d’un zoo humain où l’abus sexuel des autochtones n’est qu’un énième avatar de la recolonisation des territoires autrefois perdus. Dans le décor flou d’une mondialisation malheureuse,la reconquête de ces terres passe avant tout, pour les modernes prédateurs, par celle des corps. Des femmes et des enfants d’abord.

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Un héritage colonial qui perdure

L’histoire officielle de l’Occident vainqueur de la fin du XIXe siècle nous a longtemps présenté les femmes « orientales » comme soumises et languides, parfois aussi sauvages et indomptables… Une vision évidemment tronquée de la réalité mais si confortable à l’homme blanc, alors soucieux de légitimer sa position dominante aux quatre coins de la planète.

Pourtant,ces femmes colonisées,toutes classes sociales confondues, ne se contentèrent jamais du ’harem colonial’ dûment orchestré par l’occupant, mais luttèrent âprement contre l’oppresseur, ainsi que pour acquérir davantage de liberté et d’autonomie, au sein de la famille, de la communauté et de la société.

Depuis les aventures asiatiques de Marco Polo jusqu’aux actuels « trekkings » promettant des sensations fortes,une profusion de cartes postales Scènes et Types et de romans coloniaux dévoilent les filles indigènes dénudé-e-s, gracieuses et dociles, parfois jolies rebelles finalement domestiquées ; plus souvent offertes aux étrangers de passage.

La « Mauresque » est l’exemple d’une figure mythique entièrement créée pour et par les bons
soins de la colonisation : les cartes postales qui la mettent en scène, avec ses postures aguichantes,dévêtues, presque toujours seins nus, présentent la femme du Maghreb offerte et pacifiée comme un échantillon de civilisation arabe domptée…

En métropole, l’illusion de la « Mauresque », docile et attendant le colon gentiment enfermée dans son harem fait son chemin. Les « clichés » que montrent ces cartes postales, éloignés de toute réalité tangible, se rapprochent en fait des photographies de prostituées des quartiers chauds du Paris de l’époque.

Mais ce qui change ce sont avant tout les légendes des cartes : sur les unes, on lit Jeune fille traditionnelle berbère ou Femme arabe typique, vivant à la casbah,tandis que sur les autres : Fille de joie à Paris et non pas Auvergnate typique ou Bretonne en costume traditionnel !Toute la différence est là, dans ce mépris des sociétés et des cultures autres : entre « Eux » et « Nous » il n’y aurait donc pas photo ?

Emergence d’un capitalisme sexuel

En Occident, des colons aux touristes, cette fiction autour de l’altérité, nourrie par l’esprit de domination, a perduré et continue de perdurer.
L’imaginaire colonial masculin se maintient durablement autour de l’idée que ces femmes d’ailleurs — forcément envoûtantes car différentes, et bien étranges car étrangères — sont disponibles corps et âmes pour les vainqueurs. À cette période — une drôle de « Belle Epoque »… — le racisme d’État régnait en maître tout comme prévalait aussi une politique réglementariste qui permettait l’émergence d’un véritable capitalisme sexuel.

Partant du sordide, les légendes occidentales enjolivent les récits pour mieux justifier leurs diverses missions civilisatrices. Le cas fameux de Pocahontas — la jolie amérindienne pacifiée — en est une parfaite illustration : celle d’une relation colonisateur-colonisée qui s’apparente à une idylle où l’alliance pacifique entre les peuples remplace la guerre comme mode de rencontre culturelle !

Ce cas illustre aussi aux yeux des peuples conquis, soumis et administrés, que s’ils se montrent dociles, les maîtres blancs seront plus compréhensifs. Dans le contexte de l’esclavage plus qu’ailleurs, la femme sans droit nourrit également toute une galerie de fantasmes :
la femme esclave se transforme en libertine, et le mâle occidental y devient la victime des stratégies de séduction de la femme de couleur. Toujours des représentations erronées, mais efficaces. La prostitution sous les tropiques n’est évidemment pas née avec la colonisation, mais elle s’est systématisée,structurée et rigidifiée, à mesure de son extension.

Naturellement, les ports africains ou indiens furent des lieux de prostitution bien avant la période coloniale, mais la mesure du phénomène change d’échelle avec l’essor des migrations masculines, la déstructuration sociale et familiale, la paupérisation, et l’arrivée massive des troupes coloniales accompagnées des personnels administratifs. La colonisation organisa méticuleusement le système prostitutionnel, rendant la situation des personnes prostituées encore plus dramatique, d’autant plus que sous l’influence des théories pseudo-scientifiques de l’époque, la prostitution tendait à apparaître comme une véritable « tare sociale ».

L’histoire coloniale a souvent pérennisé l’oppression faite aux femmes, les conflits militaires et l’occupation du pays entraînant un raidissement identitaire favorable à l’aggravation des traditions sexistes. Des droits coutumiers jusqu’au fléau global du tourisme sexuel, les stigmates du colonialisme restent aussi visibles que sensibles.

Dans le contexte du côtoiement colonial entre « Blancs » et « Indigènes », oscillant sans arrêt entre passion exotique et exploitation sexuelle, on constate sans surprise que la grande majorité des unions impliquait des hommes blancs et des femmes colonisées.

La littérature coloniale a mis en scène ces rencontres en les affublant de fantasmes exotiques et érotiques dont sont alors friands les lecteurs de la métropole. Le cinéma suivra sur la même voie… Ces récits — puis ces films — traduisent les mêmes motivations que celles partagées aujourd’hui par une grande partie des touristes occidentaux : une quête de l’autre et de l’exotique desservie par une logique d’appropriation qui empêche toute rencontre véritable entre cultures différentes.

En témoignent les clichés répandus sur la femme exotique, sujet inépuisable si l’on en juge l’abondante documentation ! Ainsi, dans la littérature coloniale,la femme exotique occupe-t-elle une place de premier rang :véritable emblème de la terre étrangère à soumettre, conquérir puis pacifier, elle représente aussi le partenaire sexuel providentiel par lequel le personnage du colonisateur approche cet « indigène » symbole de l’altérité extrême.

Le tourisme sexuel repose en grande partie sur des ces mythes racistes et sexistes, expérimentés dès les débuts de la colonisation. Certains touristes ont troqué le casque colonial pour un bermuda, et ces nouveaux colonisateurs n’entreprennent plus la conquête de l’espace géographique mais celle de l’espace corporel.

Des discours coloniaux et touristiques

Comme le colonisateur d’antan, le touriste sexuel « remercie » par l’argent tout en tâchant de se persuader qu’il contribue au développement du pays. Ces touristes bien-pensants considèrent tout naturellement qu’en échange de « services sexuels », ils aident les villageois à se développer, construisant et finançant écoles ou dispensaires, suppléant aux besoins de la famille de la personne qui s’est sacrifiée pour la bonne cause ! Touristes occidentaux abuseurs et villageois autochtones s’accordent tacitement sur cet échange qui exige que certaines personnes de la communauté se sacrifient sexuellement afin que le progrès puisse pénétrer plus facilement la « vie locale ».

L’arme du touriste est son pouvoir d’achat, qui lui sert aussi d’outil d’oppression à tout moment. Mais s’il veut prospérer, le tourisme a besoin d’un discours plus consensuel que sensuel, du moins en apparence. Les catalogues et brochures des agences de voyage sont remplis d’allusions et de photographies plus ou moins suggestives, autant de références à un exotisme censé attirer le chaland. Malheureusement,une fois transposé dans la réalité, cet exotisme facile opère des dégâts autrement plus inquiétants. Il se mue en sentiment de supériorité aussi rapidement qu’un touriste se rend de Roissy en pays Dogon au Mali.

Les sex-tourists ne forment pas une population homogène, mais tous partagent le sentiment que tout s’achète avec de l’argent,un sentiment qui leur permet également d’apaiser leur conscience (c’est pas moi qui suis pourri, c’est le monde, le système, quoi !, ai-je entendu un jour en Thaïlande) dans une confortable et regrettable déresponsabilisation qui reste l’apanage des classes et des castes privilégiées et des peuples nantis. Le fossé qu’entretient le pouvoir d’achat est à l’origine de toutes les humiliations et de tous les reniements.

Les touristes sexuels remettent en selle une idéologie que la colonisation avait autrefois façonnée, celle où l’on distinguerait des éléments supérieurs à d’autres, inférieurs. En terre étrangère, ces voyageurs,qu’ils soient exclusivement à la recherche de relations sexuelles tarifées, ou qu’ils en découvrent sur place l’occasion, « se lâchent », profitant de leur anonymat et de leurs devises fortes.

C’est alors qu’ils invoquent pour se dédouaner les raisonnements sexistes et racistes,engrangés depuis l’époque de la colonisation : les femmes autochtones sont présentées comme « naturellement » vénales ou perverses ; se prostitueraient parce qu’elles elles aiment vraiment ça ou bien encore que le sexe est dans ces lieux de pauvreté endémique un moyen comme un autre de gagner sa vie… À ce brouet raciste s’ajoutent les conceptions les plus rétrogrades et sexistes à l’égard des femmes, partagées par nombre de touristes sexuels. Le regard jeté sur la femme exotique est alors doublement méprisant.

La femme est l’autre de l’homme

L’image de la « femme d’ailleurs » s’applique également à l’image de certains lieux touristiques : la femme est l’autre de l’homme, l’ailleurs est l’autre de l’ici. En ce sens, le mâle et/ou le touriste s’approprie aussi bien la « femme » que « l’hôte ». Pauvreté économique, choc culturel et héritage d’un passé inégalitaire viennent encore affirmer, aux yeux de l’étranger oppresseur et abuseur, cette appropriation de la femme « deux fois autre » : parce que femme et parce qu’indigène. Double peine historique…

L’immersion dans le milieu naturel et local favorise ce qui est de l’ordre des sensations. On est ailleurs et on devient autre, le champ des possibles peut donc considérablement s’élargir. Même si désormais les messages sont détournés ou indirects, le discours touristique est là pour diffuser ces sensations par le biais de l’invitation au voyage, les références à la sensualité voire au sexe ne sont jamais très loin. Il y a quelques années, une brochure d’agence annonçait qu’il s’agit d’épuiser les charmes de la Thaïlande !

Cette instrumentalisation ne date pas d’hier. Le géographe Georges Cazes rappelle que dès 1975,le voyagiste Touropa comparait la rencontre avec le Maroc à celle que l’on fait avec une jolie femme qui va soudain beaucoup compter. D’ailleurs, ici, n’appelait-on pas jadis les voyageurs les infidèles ?.

Un autre marchand de rêves exotiques, Airtour, est encore plus explicite : Sorrente rêve comme une princesse nonchalante qui vous dirait : « je suis belle, passons quelques jours ensemble » ; alors laissez-vous tenter… vous en reviendrez étonné et ravi, triste d’avoir dû la quitter, en un mot amoureux.

Depuis trente ans de tourisme à destination des pays du Sud,les corps sont aussi exaltés que les sens et le tourisme fait commerce de la demande de sensations fortes, mais aussi « primitives » et « authentiques », qui n’a cessé d’augmenter en trois décennies.

Lorsqu’il est en voyage, le touriste perçoit soudain le monde sous un prisme déformé, très éloigné de sa perception habituelle lorsqu’il est assis chez lui au fond de son fauteuil.D’autres émotions et senteurs viennent à lui : il y a vingt ans, le voyagiste Vacances 2000 « vendait » le sud marocain en expliquant que le bruit, l’odeur, la couleur, l’environnent et l’imprègnent. Il ne subit pas le charme de Marrakech, il le vit.

Sexotourisme ou le tourisme sexuel de masse en plein essor

En 2006 le film Vers le Sud donne à voir des femmes mûres du Nord recherchant des hommes machos au Sud, avec au programme de ce tourisme sexuel-la tendance libérale serait plutôt au tourisme « sensuel » ou « affectif » — un choc garanti des cultures sur fond d’injustices économiques. Deux misères se rencontrent en bordure de mer ou de piscine : la misère sexuelle et la misère sociale. Un autre rapport Nord-Sud pour un nouveau colonialisme.

Il faut dire aussi que le mythe de l’hospitalité sexuelle est encore bien vivace, même si nous ne contestons pas qu’elle ait existé. Comme Hérodote le disait, les relations sexuelles ont un caractère initiatique et sont d’abord des opérations de séduction. Les rites d’hospitalité sexuelle sont encore nombreux : dans certains villages de Laponie, d’Afrique, d’Australie, ou encore chez les Tupi- Kawahib du Brésil, un chef peut prêter ses femmes, ses filles ou ses sœurs à d’autres membres de la famille élargie, voire à des hôtes de passage.

Voilà un formidable exemple de machine à fabriquer des fantasmes, mais aussi à abuser de l’hospitalité des hôtes. Une éducation au voyage couplée avec une éducation à la sexualité, par le biais de documentaires anthropologiques, de sources historiques et autres données sociologiques, ne seraient pas superflues dans nos sociétés de consommation et de culture de masse.

Deux phénomènes sont en train de prendre une ampleur inquiétante à l’échelle de la planète : la mode du « sexotisme » et le danger du tourisme sexuel de masse. Le sexotisme, alliance entre exotisme et sexe, se fond parfaitement dans l’essor du tourisme international. Et l’exotisme n’est pas forcément lointain : l’Africaine du coin de la rue ou la Natacha que le client-touriste va « visiter » le week-end en République tchèque ou dans un « Eros Center » allemand évoquent une déclinaison du phénomène vers une exploitation de « proximité ».

Le sexotisme est à la mode parce qu’il répond à une forte demande, à la fois de sexe et d’exotisme, mais aussi de dépaysement géographique et de décalage culturel, exprimée par les touristes internationaux.

La recherche de l’autre, sexe et/ou culture, est à la source de toute rencontre humaine, encore faudrait-il qu’elle ne s’inscrive ni dans un rapport marchand, ni dans une exaspération des inégalités économiques. Au final, la « rencontre » dépendra des individus, il n’existe pas de règle, et le discours moralisant qui préside à tant de discours occidentaux sur le sexe n’est d’aucune utilité dans ce débat.

L’essentiel dans ces rencontres initiées par l’intermédiaire du tourisme réside dans le respect ou non qu’une personne porte à une autre personne. Il est toutefois évident que lorsqu’il existe une transaction financière entre deux êtres dans le but de parvenir à un rapport sexuel, la donne n’est plus la même, et la marchandisation de la personne payée est en route.

Quant au tourisme sexuel de masse, il reste une menace à envisager. Le tourisme ne cesse de croître dans le monde, et l’un des risques actuels consiste à ne plus pouvoir en contrôler à l’avenir ses dérapages alarmants. Le « tourisme sexuel » reste fort heureusement un tourisme de niche.

Mais le danger n’est pas si loin de voir ce tourisme se massifier par les actions de séduction qu’opèrent depuis quelques années les florissantes industries du sexe : légalisation de la prostitution ; mode du porno chic et soft ; rôle d’Internet et des chats téléphoniques ; girl culture et succès des Lolitas, bimbos … ; presse, cinéma, publicité et médias compromis dans la culture et la violence sexuelles qui s’étalent ; diverses expressions de la vague de libéralisation sexuelle actuelle.

Un effet « boule de neige » n’est plus du tout à écarter dans ce domaine, le tourisme représentant un secteur économique particulièrement courtisé, y compris par l’industrie sexuelle, qui s’inscrit en outre pleinement dans le mouvement de la mondialisation. On peut comprendre l’essor du tourisme sexuel comme résultante de deux « massifications » : celle de la prostitution et celle du tourisme. Toutes les deux, en somme, étaient condamnées à se rencontrer…

Le viol de la population annonce souvent le viol de la culture. Après qu’un touriste sexuel de passage ait exploité l’intimité d’un corps humain, c’est au tour de l’occidentalisation, à sa suite et au cours d’un lent mais irrémédiable processus de décivilisation, de dégrader voire gangrener le corps social pour finalement modifier en profondeur les modes d’être et de penser des autochtones. Ainsi meurent également les civilisations.

« Tourisme sexuel » ou « racisme sexualisé » ?

L’Anglaise Julia O’Connell Davidson, qui a décrypté dans de nombreux pays les discours des « clients » du tourisme sexuel et de la prostitution enfantine, montre comment ils obéissent à ce qu’elle nomme un racisme sexualisé [1]. Selon elle,

« Un pourcentage important de clients recherchent des prostitué-es dont l’identité raciale, ethnique, de caste ou nationale est différente de la leur. Ainsi constatons-nous que les femmes et les enfants prostitués qui desservent la demande locale sont souvent des migrants tandis que le recours aux prostitué-es par les hommes augmente lorsqu’ils se trouvent à l’étranger.

Le racisme, la xénophobie et les idées sur la « caste » poussent les exploiteurs sexuels à considérer les membres des groupes différents d’eux comme des prostitués « naturels ». Ce sont bien les représentations pré-existantes, les croyances, qui permettent l’auto-indulgence de ces hommes, toujours prêts à avancer des théories sur la culture particulièrement « libre » des personnes qu’ils exploitent. »

Julia O’Connell montre parfaitement comment les clients prostitueurs, en l’occurrence d’enfants, mais le processus est le même vis-à-vis des femmes adultes, n’ont besoin que de se livrer à une très légère distorsion cognitive des mentalités dominantes pour utiliser de jeunes prostitué-e-s. Ce sont les idées reçues sur les sexes, la sexualité, la race/caste et la prostitution qui leur permettent de faire une relecture satisfaisante de leurs propres actes, et notamment l’idée que ces prostitué-e-s n’appartiennent pas à leur groupe social.

Or, ces croyances ne sont possibles qu’à la condition de procéder à une ségrégation par le sexe et/ou l’origine ethnique. Une ségrégation qui ouvre la voie à un pouvoir discrétionnaire sur « l’autre »autre qui est aussi un laisser-passer pour la violence.

Rappelons que Julia O’Connell a également souligné un fait d’importance. Les « clients » des enfants prostitués sont en majorité des hommes ordinaires, clients de la prostitution adulte, qui en viennent à franchir la barrière, au prix de discours de justification parfaitement huilés. Les vrais pédophiles, au sens clinique du terme, qui font tant frémir l’opinion publique, ne sont selon toute vraisemblance qu’une minorité de ces monstres.

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Publié dans Prostitution et Société, Numéro 156 / janvier – mars 2007.

Lire également notre critique de Planète sexe. Tourisme sexuel, marchandisation et déshumanisation des corps, de Franck Michel.

[1] Deuxième Congrès mondial contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales, Yokohama, 2001. Texte de Julia O’Connell Davidson consultable sur http://www.csecworldcongress.org/fr/yokohama/background/

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Franck Michel
Anthropologue, co-fondateur de La croisée des routes et responsable de l'association Déroutes & Détours, Franck Michel est auteur d'essais sur l'Asie, le tourisme et le voyage, chercheur associé à l'Université de Grenoble. Il a dirigé la revue Histoire & Anthropologie et collabore avec l'Université des Antilles. Franck Michel travaille notamment sur les cultures et l'histoire de l'Asie du Sud-Est et décrypte l'état des mobilités contemporaines. Se consacrant essentiellement à la recherche, à l'écriture, à l'enseignement et au voyage, il a publié une trentaine de livres et de nombreux articles.